Comment réduire ses charges de copropriété liées à l'énergie ?

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Les charges de copropriété sont des dépenses engagées pour assurer l’entretien et le bon fonctionnement d’un immeuble, elles sont assumées par l’ensemble des copropriétaires. Celles-ci peuvent cependant représenter un poste de dépenses important, c’est pour cela que tout propriétaire à intérêt à tenter de les minimiser au maximum. On vous explique dans cet article comment réduire facilement vos charges de copropriété.

Réduire les frais de chauffage collectif

Le chauffage, en particulier électrique, est souvent considéré comme le poste de consommation énergétique le plus important. Il est possible de réduire l’impact de ce poste en appliquant quelques gestes simples :

  • Chauffer votre logement à la température idéale et baisser de quelques degrés la nuit (3 degrés hors chambres) ;
  • Couper le chauffage collectif quand les températures commencent à s’adoucir (entre mars et octobre) ;
  • Couper le chauffage dans les pièces où vous ne vivez pas.

Il est cependant déconseillé de faire l’impasse sur l’entretien de la chaudière. Un entretien régulier va permettre d’éviter les déperditions énergétiques, et ainsi, optimiser la performance de votre chaudière à long terme.

Réduire la consommation d’électricité dans les parties communes

Il existe de multiples postes de dépenses énergétiques dans les parties communes d’une copropriété. Les réduire contribue à mieux maîtriser l’énergie et ainsi faire baisser la facture. Cela est possible grâce à quelques petits ajustements comme par exemple :

  • Installer une minuterie pour programmer une durée limitée après laquelle la lumière s’éteint automatiquement. Une minute est la plupart du temps suffisante ;
  • Installer des détecteurs de mouvements qui déclenchent automatiquement l'éclairage à l’arrivée d’une personne, ce qui évitera le gaspillage d’énergie ;
  • Remplacer les ampoules par des ampoules EDL basse consommation. Cela peut coûter plus cher à l’achat mais permet de réaliser des économies sur le long terme ;
  • Changer de fournisseur d’énergie en comparant plusieurs devis de prestataires, ou en passant par un comparateur de fournisseurs d’électricité. Le choix du fournisseur d’énergie est ensuite voté en assemblée générale à la majorité simple.

Négocier les contrats fournisseurs

La copropriété fait régulièrement appel à des prestataires pour ses contrats d’assurance, d'entretien des ascenseurs ou de nettoyage des parties communes.

L’une des façons les plus efficaces de réaliser des économies considérables sur ces postes de dépenses est de renégocier les contrats à leur date d’anniversaire. Cette procédure est normalement engagée par votre syndic, mais si ce n’est pas le cas, sachez que votre conseil syndical peut également s’en charger !

Pour renégocier vos contrats fournisseurs, il vous suffit de mettre en concurrence votre fournisseur actuel. N’oubliez pas de jeter un coup d'œil à votre délai de résiliation ainsi qu’aux autres clauses de votre contrat ! Vous pourrez ensuite prendre rendez-vous avec votre fournisseur actuel avant la date de fin de contrat et lui exposer les différents devis collectés. Généralement, cela l’incitera à faire un effort sur le prix et/ou sur les prestations réalisées. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez toujours changer de fournisseur après approbation des copropriétaires en assemblée générale.

Réduire les frais de syndic

Conformément à la loi de 1965, toute copropriété doit être gérée par un syndic. Il existe toutefois deux modèles de gestion et les frais liés aux charges de syndic varient fortement en fonction du modèle adopté dans votre copropriété.

Le syndic professionnel

Dans ce cas, c'est un tiers à la copropriété qui est élu en assemblée générale des copropriétaires et qui gère la copropriété en échange d'honoraires. À noter qu’il peut également facturer des frais annexes pour toute prestation non incluse dans le forfait de base (convocation et tenue d’une assemblée générale extraordinaire par exemple).

Le syndic non-professionnel

Le syndic non-professionnel regroupe deux modèles, qui sont donc en autogestion :

  • Le syndic bénévole : dans ce modèle, un copropriétaire est élu en assemblée générale pour administrer la copropriété ;
  • Le syndic coopératif : il s'agit également d’un modèle en autogestion. Le président du conseil syndical assure le rôle de syndic de copropriété. Il est cependant assisté dans ses missions par les autres membres du conseil syndical, qui se répartissent les tâches selon leurs compétences et affinités.

Le second modèle permet plus de transparence dans la gestion, une meilleure répartition des tâches et surtout des charges réduites en s’affranchissant des honoraires d’un syndic professionnel.

Il existe des outils pour aider les syndics bénévoles et coopératifs dans leurs missions. C’est le cas par exemple de Matera qui accompagne les syndics en autogestion grâce à une plateforme en ligne pour automatiser les tâches chronophages et des experts qui prennent le relais sur les sujets plus complexes (juridique, travaux, rénovation énergétique, etc.). Le tout, sans frais supplémentaires ! En moyenne, les clients Matera économisent 30% sur leurs charges de copropriété.

Quels sont les différents types de charges de copropriété ?

Les charges de copropriété sont toutes les dépenses faites par la copropriété pour assurer le bon entretien de l’immeuble. Ce sont des charges que doivent régler collectivement les copropriétaires à la hauteur de leur quote-part des parties communes. On distingue deux types de charges de copropriété : les charges générales et les charges spéciales.

Les charges générales

Les charges générales sont les charges courantes et indispensables à l’administration de l’immeuble, à la conservation et à l’entretien des parties communes. Cela peut être par exemple les frais d’entretien des espaces verts de la résidence, le salaire du gardien de l’immeuble ou les honoraires du syndic si vous passez par un syndic professionnel pour la gestion de votre copropriété. L’ensemble des copropriétaires est concerné par ces charges générales, et ce, même si la dépense ne présente pas d’utilité directe pour les lots de tous les copropriétaires. Les charges générales sont calculées à hauteur de la quote-part des copropriétaires, qui dépend des tantièmes qu’ils détiennent. Pour rappel, les tantièmes sont calculés en fonction de la superficie ainsi que de la situation du lot (s’il est situé au rez-de-chaussée par exemple).

Les charges spéciales

Ce sont des charges qui ne concernent qu’une partie des copropriétaires et qui sont liées à des dépenses spécifiques. Le plus souvent, il est question des équipements communs, par exemple : la maintenance des ascenseurs, le système de sécurité, le chauffage collectif ou l’eau froide.

Les charges spéciales ne concernent que les copropriétaires qui jouissent de ces installations. La quote-part des charges affectée à chaque lot va dépendre de l’utilité qu’en tire le copropriétaire. Par exemple, un propriétaire résidant au rez-de-chaussée ne sera pas redevable des charges liées à l’entretien et à la maintenance de l'ascenseur.

Les charges de copropriété sont des dépenses qui ont le plus souvent tendance à augmenter, et ce, depuis plusieurs années. Il existe pourtant plusieurs astuces pour réaliser des économies pérennes sur vos charges de copropriété !