Quelle plaque de cuisson revient le moins cher en électricité ?
Choisir la bonne plaque de cuisson peut vous permettre de faire de belles économies d’énergie. A l’inverse, si vous optez pour des plaques moins chères à l’achat, vous serez certainement perdants sur le long terme avec toute l’électricité que cela consomme.
Alors, quelle plaque de cuisson consomme le moins ? Combien pouvez-vous économiser concrètement ? Voyons cela dans cet article avec comparatif à l’appui.
Comparatif des différents modes de cuisson
Pour bien visualiser les différents types de plaques et les coûts d’énergie associés, voici une infographie comparative des coûts annuels d’utilisation (basé sur des données de consommation de RTE) :
Pour mieux visualiser, voici un tableau comparatif des coûts et performances :
Sources : energieplus-lesite.be et radinmalinblog.com
1 - Les plaques vitrocéramiques : esthétiques, mais gourmandes en énergie
Contrairement à l’induction, les plaques vitrocéramiques chauffent par rayonnement ou conduction via des résistances électriques. Elles consomment plus d’énergie, avec une efficacité énergétique d’environ 75 %.
Elles sont moins chères à l’achat que l’induction, mais leur coût à l’usage est presque 2 fois plus élevé (environ 58 € d’électricité par an).
2 - Le gaz : coût modéré et plaisir de cuisiner
Encore largement utilisées, les plaques à gaz sont agréables à utiliser car offrant une excellente maîtrise de la cuisson et un allumage immédiat.
Toutefois, leur efficacité énergétique reste modérée (autour de 50 à 60 %). Une partie de l’énergie est perdue sous forme de chaleur dissipée.
A l’année et sans compter le prix de l’abonnement (108,24 €), le gaz de ville coûte environ 40 € avec une utilisation normale, et 64 € pour le gaz en bouteille.
3 - Les plaques électriques en fonte : pas chères à l’achat, mais très énergivores
Souvent présentes dans les logements anciens, les plaques électriques traditionnelles sont de loin les moins efficaces. Elles nécessitent un temps de chauffe long et maintiennent la chaleur même après extinction, ce qui augmente la consommation énergétique (en clair : vous chauffez la pièce pour rien).
Leur coût d’utilisation à l’année se situe aux alentours de 75 € par an, ce qui en fait l’option la plus onéreuse.
4 - Les plaques à induction : les moins gourmandes de toutes
Les plaques à induction offrent le meilleur rendement énergétique, autour des 90 %. Vous pouvez le constater par vous-même : la plaque reste froide (ou presque) lorsque vous faites cuire quelque chose. Vous ne chauffez pas l’air ambiant pour rien (contrairement aux autres modes de cuisson), et c’est autant d’électricité d’économisée.
L’allumage est rapide, le coût d’utilisation annuel moyen est de seulement 33 € en électricité, alors pourquoi n’est-elle pas partout ? Car elle coûte cher à l’achat ! Comptez entre 50 et 300 euros suivant les modèles. Cependant, c’est un investissement intelligent car il vous faudra à peine quelques années pour rentabiliser le surcoût avec la baisse de consommation d’énergie. C’est le choix le plus malin !
Conclusion : quelle plaque de cuisson revient le moins cher en électricité
Au final, l’induction est de loin le mode de cuisson le moins énergivore. Aussi rapide que le gaz et avec un rendement énergétique proche de la perfection, les plaques à induction sont certes chères à l’achat, mais elles sont amorties en 3-4 ans suivant les modèles et l’utilisation.
Le gaz et la vitrocéramique sont entre les deux : acceptable si elles sont déjà installées ou si vous préférez cuisiner au gaz, mais à éviter si vous souhaitez équiper une nouvelle cuisine.
Enfin, les plaques en fonte classiques sont à fuir. Ne vous laissez pas leurrer par leur prix très bas à l’achat : vu l’augmentation constante des prix de l’électricité et le temps à l’allumage, c’est un achat qui fera vite grimper vos factures EDF.
Mieux vaut donc opter pour l’induction là où c’est possible, quitte à payer plus cher au départ, car c’est ce qui vous fera faire le plus d’économies sur le long terme !